Son écriture chorégraphique s'interroge principalement autour de trois langages : la danse en écho de l'expression graphique et musicale, où l'objet progressivement devient matière de danse et trouve dans l'improvisation et le contact une voie nécessaire.Une danse qui s'imprègne aussi d'une pratique puisée dans les traditions orientales, le souffle et l'état de conscience du mouvement intérieur.

Progressivement son cheminement entre en résonance avec la nature.

“Je vis depuis l'enfance à la lisière des étangs, dans cette étendue calme et tumultueuse à la fois.

Entrer dans la nature, s'y promener, découvrir les éléments que le mouvement sculpte, révèle ce souvenir de l'enfance et délivre une certaine émotion.

Dans la forme naturellement sculptée, ma mémoire se retrouve sinueuse et immédiate.

Des sollicitations tactiles, ensemencées de la forme des vents, imprègnent ma danse, lui donnent son contour.

Sentation de la rencontre où s'invente l'accord du mouvement dansé au mouvement sculpté.

Le corps et les formes s'apprivoisent dans un itinéraire de contact et de distance devenus matière.

Sur cette ébauche de silence, la danse compose la musique du mouvement.”

S'interrogent et s'assemblent sur la scène la danse, les matières naturelles et la musique.

Invitation à une danse appellée par d'autres perceptions du temps dans cet infini minutieusement durable.